Le cloud (informatique dématérialisée) se démocratise de plus en plus et cela même avec les jeux vidéo. On parle aujourd’hui de cloud gaming. Le concept est simple, des serveurs font tourner vos jeux préférés et vous renvoie les images. À l’instar de Onlive et Gaika qui ont été rachetés par Sony pour le Playstation Now, LiquidSky est un service de cloud gaming que j’ai eu la chance de tester. Il n’est pas le seul service disponible actuellement, on peut également citer Shadow.
Le cloud-gaming
Le cloud Gaming – aussi appelé « Jeu à la demande » – consiste à faire tourner des jeux vidéos sur des serveurs distants et de renvoyer la vidéo sur l’écran de l’utilisateur. Cette technologie permet de s’affranchir des limites matérielles dû à son PC ou à sa console de jeu voir son smartphone.
LiquidSky, le PC dans les nuages
Après avoir eu accès à leur bêta, lors de mon premier test j’ai été surpris ! Il suffit d’installer le client LiquidSky sur son PC et de se connecter. On vous propose alors de créer une machine virtuelle surmontée d’un Windows Server 2012 R2 sur laquelle vous exécuterez vos jeux. Le serveur que j’ai choisi est situé à Londres. J’ai également mis en place une VM en Allemagne qui était encore meilleure. Elle est accompagnée d’une connexion de 2,5Gbps. La configuration : un Intel Xeon doté de 16Go de RAM avec une Nvidia GRID K2 pour carte graphique avec Xenserver comme hyperviseur. On peut penser que LiquidSky utilise les serveurs de AWS. De base, on retrouve Steam et Chrome. Je me lance donc dans l’installation d’un de mes jeux et commence par Counter-Strike : Global Offensive.
Counter-Strike sur LiquidSky
Au bout de quelques minutes de téléchargement, je me retrouve sur l’écran d’accueil du jeu. Je me dirige vers les options afin de les modifier et je m’aperçois de suite que les paramètres graphiques sont au maximum. C’est très loin de mon pc portable HP qui a du mal en « low ».
Une fois dans un « match à mort », c’est plutôt fluide. Le ping « in-game » est au alentours de 15ms, dépendant de la localisation du serveur de Steam. Le jeu est fluide et j’ai bien mes 60 images par secondes à l’écran à la résolution de 1280x720p. J’enchaîne mes headshots sans trop de difficulté malgré une latence plus que perceptible lors de mes mouvements de souris. Je décide de tester un peu la bête voir jusqu’où je peux aller.
Je passe la résolution du client LiquidSky à 1080p et augmente la qualité du stream à son maximum et là c’est le drame ! La latence augmente à un tel point que ça devient injouable. Mon PC est tellement pourri qu’il a du mal à décoder les trames issues des serveurs qui sont Full HD à 60 fps. Il vaut mieux éviter les FPS multi-joueurs sur du cloud gaming, la latence fait perdre énormément en précision. Pour continuer mes tests, j’enchaîne sur un autre jeu avec un gameplay un peu moins rapide que CSGO. Le dernier en date est un jeu des studios CD Projekt RED.
The Witcher 3
Malgré le fait que ma VM de test ne dispose que de 100Go de disque dur, qu’il est possible d’augmenter en passant à l’abonnement supérieur, l’installation de The Witcher 3 se passe sans accrocs. Ayant déjà joué au jeu auparavant, je reprends mon ancienne sauvegarde et me replonge dans le jeu très vite. C’est fluide, c’est beau, que demander de mieux ?
C’est donc un pur plaisir que de jouer à The Witcher 3 sur LiquidSky ! Continuons de faire le tour de LiquidSky tant que nous avons encore des Skycredits.
H1Z1 & The Elder Scrolls V: Skyrim
Sur H1Z1, rien à dire non plus. Le jeu étant encore en alpha on retrouve les bugs classiques du jeu. Sauf qu’il a l’avantage d’être bien plus fluide que sur mon PC. Skyrim était beau à sa sortie en 2011, en 2016. Il est encore meilleur avec la version remastérisée sur LiquidSky.
Opinion personnelle
Pour conclure, je dirais que LiquidSky est une très bonne plateforme de cloud gaming. Je recommande à tous ceux qui ont la fibre et qui veulent profiter à moindre coup d’un PC distant survitaminé.
Pour essayer LiquidSky : http://bit.ly/2eveGHF